Les interdits du coran .

Publié le par Apostatislam

Afin de mieux asseoir leur autorité en la stigmatisant sur les comportements quotidiens, les religions brandissent toutes le fléau des interdits jouant sur l'équilibre malsain sanction - récompense.

 

Le Coran n'échappe pas à la règle et, dès la 2ème sourate, il est ordonné (II, 168): "Il vous est interdit de manger les animaux morts, le sang, la chair du porc et tout animal sur lequel on aura invoqué un autre nom que celui de Dieu.". La période de jeûne du ramadan est définie un peu plus loin (II, 181): "La lune de Ramadan dans laquelle le Coran est descendu d'en haut pour servir de direction aux hommes, pour leur en donner une explication claire, et de distinction entre le bien et le mal, c'est le temps destiné à l'abstinence. Quiconque aura aperçu cette lune se disposera aussitôt à jeûner. Celui qui sera malade ou en voyage jeûnera dans la suite un nombre de jours égal.". Le pèlerinage à la Mecque est sévèrement régenté et n'a rien d'un chemin spirituel répondant aux seules angoisses métaphysiques du croyant. Les versets 192 et 193 de la sourate II en donnent le menu et on retiendra surtout que le pèlerin empêché est tenu d'y faire apporter une offrande, en échange de quoi il lui sera interdit de se raser pendant quelque temps, pratique que les "barbus" ont généralisé.

Le vin et le jeu n'ont pas la faveur de l'islam (II, 216): "Ils t'interrogeront sur le vin et le jeu. Dis leur: l'un et l'autre sont un mal. Les hommes y cherchent des avantages mais le mal est plus grave que l'avantage n'est grand.", et (V, 92). Curieusement, la consommation d'alcool ne semble plus l'action de Satan lorsqu'elle a lieu au paradis (LVI, 18): "[les enfants du paradis] Qui leur [les justes] présenteront des gobelets, des aiguières et des coupes remplies de vin exquis." et (LXXVI, 5):"Les justes boiront des coupes où Kafour sera mêlé au vin". La sourate V donne de plus amples précisions sur les aliments impropres à la consommation (V, 4): "Les animaux morts, le sang, la chair du porc, tout ce qui a été tué sous l'invocation d'un autre nom que celui de Dieu, les animaux suffoqués, assommés, tués par quelque chute ou d'un coup de corne; ceux qui ont été entamés par une bête féroce à moins que vous ne les ayez purifiés par une saignée; ce qui a été immolé aux autels des idoles; tout cela vous est défendu.", que l'on retrouve aussi en (VI, 146 et 147) et en (XVI, 117).

Littérature et poésie n'ont guère les faveurs du Coran suite aux mises en garde (XXXI, 5) et (XXXVI, 69). On comprend mieux le recours à l'autodafé en terre musulmane. Ce la s'est traduit par la chasse aux poètes et aux philosphes durant  des siècles .

Quand l'interdit devient discrimination et racisme, le Coran répond naturellement présent (III, 27): "Que les croyants ne prennent point pour alliés des infidèles plutôt que des croyants.", et (III, 114): "O croyants! ne formez de liaisons intimes qu'entre vous, les infidèles ne manqueraient pas de vous corrompre." .Et pour que le message passe sans ambiguïtés, les répétitions sont là pour marteler le cerveau soumis du croyant (IV, 143): "O croyants! ne prenez point d'amis parmi les infidèles plutôt que parmi les croyants.", (V, 56): "O croyants! ne prenez point pour amis les juifs et les chrétiens, ils sont amis les uns des autres.", ainsi que (LX, 1 et 9).

A défaut de convaincre par des arguments réfléchis, le Coran assène ses interdits.

Rappelons que l'islam  tient  ses fidèles par la peur .

 

 

Publié dans Islamiyat

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